1. |
Je vous invite
03:01
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Assis au bord de la fenêtre je fume
Je déborde et fais naitre la brume
Ma plume s'évade, et va de plain
se plaint de ne pas trouver la plaine.
Je traine un recoin pas très commun
sans regain un peu comme une
rengaine que tu fredonne
mauvaise donne je dégaine.
et dégage ce malaise constant
je suis mal à l'aise casse toi!
Les gains ne m’intéresse pas autant
que de faire des couplets consonants
te crois pas libre en consommant
Pourquoi on vit si on se ment
Sinon semer l'argent dans le vent
Et ce foutre de la gueule des gens.
# Refrain #
Je veux pas vivre plus que les autres
Juste faire vibrer l'encre de mon outre
Entrez dans mes pensées je vous invite
entre les idées sombres qui m'habitent
Vite! La vie est courte
a petit pas la mort approche
24 goutes de pluie s'accrochent
une à une sur ma caboche
Dans ma cabane je survis
Je ne cavale jamais je m'ennui
Capable du meilleur et du pire
Coupable violeur de mes désirs
Les médisants si il y en a
font leur boulot mais disent de moi
"mais il a rien à dire ce gars"
J'raconte ma vie et ses dégâts
désosser mes rêves d'enfants
déposer ma sève en chantant
m'envoler loin du mauvais sort
élever ma voix un peu plus fort
# Refrain #
Les traces de la vie s'étalent
la peinture s'en est allée
une pratique à ma pointure
c'est reparti pour l'aventure
J’espère ne jamais m’arrêter
tout mes projets m'font exister
composer / écrire = chanter
reste l'envie de faire rêver
Défaire les foules à bras levé
Un fer de lance dans mes pensées
à part ça, danser dans les landes
là bas, c'est ça l'idée
loin des gens vidés
d'leur émotions et d'leur notion d'bon sens
près des cervidés
j'brade pas d’âme, je brame ma conscience.
# Refrain #
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2. |
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Il faut qu'j'avance, avant que la lueur ne s'éteigne
à l'heure ou je vous parle, par la routine je mène
Butine à même le vide et même sans aide je vise
avide de zeste de vie je reste ici j'avise
Avoir aucune occupation, une occulte passion
cultiver des mots, sculpter des merveilles et des monts
Se démener la veille au soir, tel un vieux soulard au bar
moi aussi je gratte des litres, j'laisse des tracks sur le trottoir
# Refrain #
C'est tout les jours la même chose l’éternel recommencement
Comment ne pas ce mentir face a un passé peu marquant.
Un poisson rouge dans un bocal l'oratoire ne t'laisse pas de répit
tu délaisse ta vie, ennuyeuse, à tout tes amis.
(Haitch)
Tous les jours la même chose, j'tourne en rond dans ma chambre
Flemmard comme pas possible, j'dis toujours que j'ai pas le temps
C'est la chance que j'attends, mais j'ai tort
Mon Talent est d'enfer et j'n'ai pas la gueule d'ange
Et quand j'pense a toutes les causes qui font que je pose toujours avec rage
Ça engrange le fait que je griffonne comme d'hab´ tant de pages
Nous ne sommes que des engrenages qui font tourner l'horloge
L'ennui me dévisage et la solitude me dorlote
# Refrain #
Détraquer comme l'horloge au fond du couloir
je déloge et traque les sons c'est mon défouloir
dès que je foule la terre, l'interminable recommence
j'aimerais me foutre en l'air, minable et romance.
Errant dans les rangé de ronces tout les gens me dérangent
Me jettent des onces et des soupçons de vie qui me démange.
Je me démerde chaque jour pour m'éloigner loin de ça
La démence me prend et s'étale avec moi.
# Refrain #
(Haitch)
Mais pour l'heure j'reste hors norme, car leurs règles font mort d'homme
J'veux sortir de ce sort morne, mais la vie la mort nous borne
Le savoir n'est pas une arme, puisque c'est la paix que j'prône
Mes feuilles sèchent mes larmes, j'me fous de la place du trône
Mon stylo réinscrit mes drames, tout s'arrête quand le glas sonne
Tous les jours, la même, impossible de changer la donne
Je la garde pour moi cette peine, je me confie a personne
La liberté d'expression, est devenu une bouche avec du chatterton
# Refrain #
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3. |
Banale planète
02:46
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Je jouis d'la solitude et de l'amplitude des sens
je fouis, enterre ma démence et respire par essence,
par aisance j'étire mes pensés dense en vers
admire les nuances terne, je danse perché sur leur enfer.
Enfermés dehors, les prolos rêvent d'or en vrai
dorment à poing fermés, devant les corps marqués a la craie,
cri aux morts, corde au cou, crise, guerre, faux semblants
(non) C'est pas joyeux, mais faut bien ça pour décorer l'écran
Les gens sont fou, et s'en foutent de regarder de la merde
Leurs vie sont floues, et ne s'arrangent pas avec le temps qu'ils perdent.
Bosse pour trois sous, et rêve toujours de vivre l'idéale
Mais bouffent tous chaque jours coincés entre quatre meubles ikéa
Sur ma banale planète (x3) Faut faire place nette
Entre attentats et apparences, drogues et armes blanches
Les dingues et les paumés, draguent le monde, amer de l'errance
Aberrant de ce laisser promener dans la foule des genres
régent la pensée des gens, devant un trou béant.
Amant du néant, oublie le stress, affale toi dedans
Aimant à feignant, la paresse est un divertissement
Hé! Doucement, (ici) je parle d'ange et de fait divers
(si tu) manque un épisode, tu pourra manger mes dix vers
Vide de sens, les cerveaux sont maintenant disponibles
vive l'offense, il faut quoi pour qu'on les disent pénibles
Shows incessant, qui prône besoin et irréalité
Trop souvent insouciant, le peuple n'est pas révolté.
Sur ma banale planète (x3) Faut faire place nette
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4. |
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A la recherche du texte parfait
personne ne l'a vu, mais ou est il passé?
Ce qui est sur, c'est qu'il n'est pas sur terre
perdu entre deux planète il voyage sans doute dans les airs
A votre avis. Si il plane n'est il pas heureux
que tout le monde court après ces belles rimes vaporeuses
Il est peureux a ce que j'ai entendu
il craint de se faire attraper par le premier idiot venu
Je me rapproche de lui un peu tout les soirs
A chaque faute, chaque rature il s'éloigne dans le noir
Je lui jette mes mots, dans un micro il sature
C'est peut être trop tôt, il n'est pas mature.
Je le nourri avec ma vie, mélange de cri et d'écris
il n'a pas envie de finir la sienne dans l'ennui.
Maintenant je l'ai compris, et fais comme si il n'existait pas
et laisse les autres MC croire, qu'ils l'ont à chaque fois.
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5. |
Je m'envole
01:59
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Je n'ai pas envie de t'écouter,
D'égoutter toutes tes phrases inintéressantes,
Dégoutantes sont tes pensées.
Dépenser tant d'argent pour se déformer
J'préfère me défoncer, fumer ce phrasé
et m'échapper dans la foret.
Maintenant déflorée, cette putain d'espèce me fais gerber,
Hip hop hip hourra ! à ceux qui ne l'ont jamais déplorer
Des pleures et des pelures de travail éreinté pour pouvoir espérer
des jours heureux, au bord d'une minuscule flaque de billet.
Attendre soixante ans pour crever d'ennui, non merci
Je veux profiter de la vie et grimper mes envies, moi aussi.
Pas de grade, j'en ai rien a foutre de leur hiérarchie
Je n'aspire pas au trône je nage entre les tronc pour exister.
Mon prochain vote sera noir comme mon état d'esprit.
Les hommes plein d'espoir sont la, crachant sur le saint esprit
gâchant leur reste de vie, cognant les rois du profit,
Ma vie n'est pas finie mais je n'ai rien a faire ici.
Je m'envole au dessus des cimes
mes humeurs je décime
La fuite est proche. La fin sera dure.
Je dessine mon future
A mille lieux sous les bois
au milieux des cerfs je vois
un homme à l'avenir incertain
solitaire comme un gamin
Nouvelle ère
Sans père et sans mère
Sans paire et sans merde
S'enterre et s'emmerde
S'embrouillant souvent sous le vent
Un mec soulevant la connerie des gens
A la recherche de nouvelles ambitions
Dans sa tête reste enfer et émotion
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6. |
Regarde (acoustique)
01:59
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J'ai arraché mon cœur, mon corps
appartient à ma muse, je m'amuse
à étaler ma vie, à tailler mes ennuis.
A vrai dire le bout de bois, de toi à moi
n'est pas aussi gros qu'on ne le croit
Tu parle d'un monstre qui ne fais que d’aiguiser sa mine.
Mauvaise comme notre époque
notre pognon ils nous le piquent
Le roi de trèfle sur le carreaux
Pas de retour au niveau zéro.
Un profiteur de plus au sommet
de la plaine de blé qui s'en met plein les poches
pendant qu'en bas le pauvre peuple s'écorche
Une fois de plus les paumés dorment dehors
Crèvent de froid et crise de foi(e), frise la mort
encorné à nez avec le sol.
Fa#mine heure de gloire pour les envieux
qui crèvent la dalle (et) creusent leurs tombes dedans
pour espérer mourir un jour au chaud.
Ils nous parlent de crise derrière ils s'engraissent
ils entassent les billets vert et nous pousse dans un gouffre amer. Bonheur éphémère.
Dehors il fait gris, j’écris et je crie, ces horreurs, ces erreurs viennent d'ailleurs, a bras ouvert accueillons la terreur.
Dégradons les couleurs regardons la vie en noir et blanc
assis sur un banc usé gardons nos souvenirs de géants
Gênant comme un petit enfant qui répétera tout a ces gens
Battu par ces parents sans passion qui patiente devant l'écran.
Regarde les hommes sombrer les un après les autres
Regarde les larmes couler au delà de ces astres.
Regarde ou nous mène tout ces cons
l'argent, le pouvoir et la mauvaise direction.
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7. |
LE BRAME Langres, France
Hip Hop rapper & producer from Langres, FR since 2010.
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